Un an après la tenue des élections législatives anticipées, le chef de l’État français pourra à nouveau exercer le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale dès ce mardi.
Le mardi 8 juillet, Emmanuel Macron retrouvera la possibilité de prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale, un an après la tenue du second tour des élections législatives anticipées. Cependant, suite à l’échec de sa dernière tentative de dissolution, qui avait fortement impacté la fin de son mandat, il semble désormais vouloir éviter de recourir à ce procédé une nouvelle fois. Lors d’une rencontre avec des journalistes vendredi, lors d’une visite à Saint-Germain-en-Laye, en banlieue parisienne, le président a éludé la question.
« Les Français souhaitent que tous les acteurs politiques coopèrent et que des résultats concrets soient obtenus afin d’améliorer le quotidien des citoyens », a-t-il déclaré, selon un compte rendu de France Télévisions. « C’est là l’essentiel », a-t-il ajouté.
Au mois de juin, le chef de l’État avait déjà manifesté des doutes à propos d’une nouvelle dissolution. « Mon désir est qu’il n’y ait pas de nouvelle dissolution », avait-il exprimé lors d’un déplacement à Nice. Il avait néanmoins précisé : « Mais il ne fait pas partie de mes habitudes de renoncer à un pouvoir constitutionnel », laissant entendre qu’il pourrait dissoudre l’Assemblée « si certains partis politiques choisissaient de paralyser le pays ».