Durant la mandature de François Mitterrand, Georges Lemoine avait occupé le poste de secrétaire d’État chargé de l’Énergie, avant de prendre en charge des fonctions similaires au sein du ministère de la Défense ainsi que pour les départements et territoires d’outre-mer.
Georges Lemoine, qui avait occupé le poste de secrétaire d’État sous la présidence de François Mitterrand entre 1981 et 1986, s’est éteint dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 juillet à Caen, à l’âge de 91 ans, a communiqué sa famille à l’AFP. Né en 1934 à Rouen, fils d’un cheminot, il a passé son enfance dans la région de Rennes avant de s’installer à Chartres en 1963, où il s’est tourné vers le militantisme politique. C’est en 1971, lors du congrès d’Épinay, qu’il rejoint le Parti socialiste.
Dès ses débuts, il s’engage au sein de la Convention des institutions républicaines puis à la Fédération de la gauche démocrate et socialiste, nouant rapidement des liens étroits avec François Mitterrand. Ce dernier l’encourage à promouvoir les idées socialistes dans le département d’Eure-et-Loir. Homme de profondes convictions, Georges Lemoine est reconnu comme un artisan important du dynamisme de la gauche locale durant près de quatre décennies. Il remporte la mairie de Chartres en 1977. En 1998, il abandonne ce poste en raison de la loi sur le cumul des mandats, tout en conservant un bureau au sein de la mairie.
Élu député en 1978 et plusieurs fois réélu par la suite, Georges Lemoine se voit proposer à deux reprises un rôle ministériel par François Mitterrand. Après avoir décliné un poste à l’Éducation nationale, il accepte les fonctions de secrétaire d’État à l’Énergie, puis celles à la Défense et aux territoires d’outre-mer. Sa carrière politique s’achève cependant dans un contexte difficile. En 2011, il est défait aux élections cantonales, renonçant alors à la vie publique après un résultat modeste sous la bannière du Parti ouvrier indépendant.