Le ministre a précisé qu’il était important d’être à l’écoute de la mobilisation des auto-écoles. Il s’agissait également de prendre en compte les besoins de ceux qui souhaitent obtenir leur permis de conduire, mais qui se heurtent à des délais d’attente particulièrement longs, selon ses propos.
En plus de l’engagement à recruter de nouveaux examinateurs, le gouvernement souhaite également faire appel, sur une base volontaire, à d’anciens inspecteurs désormais à la retraite, dans le but de réduire les délais parfois très longs avant de pouvoir passer l’épreuve pratique du permis de conduire, a annoncé jeudi 31 juillet sur 42mag.fr François-Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur.
« Nous envisageons de faire appel aux anciens inspecteurs et retraités, sur la base du volontariat », a précisé le ministre lors de son intervention sur 42mag.fr, faisant suite à son annonce de jeudi matin concernant l’ouverture de 80 000 places supplémentaires à l’examen avant la fin de l’année. Par ailleurs, 108 nouveaux inspecteurs, dont le recrutement avait été initié en 2022 sous la direction de Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, seront prochainement déployés dans les différents départements. Le gouvernement prévoit aussi la création de 10 postes supplémentaires par le biais du projet de loi de finances 2026.
Des places supplémentaires disponibles « dès septembre »
« Il s’agissait de répondre à la mobilisation » des auto-écoles, a expliqué le ministre, mais également « de venir en aide à ceux qui souhaitent passer leur permis et sont confrontés à des délais excessivement longs, notamment après un échec ». François-Noël Buffet a précisé que les nouvelles places pour les épreuves devraient « être mises en place dès le mois de septembre et pleinement opérationnelles d’ici la fin de l’année ».
Le ministre a également annoncé le lancement d’une mission parlementaire dès septembre, visant à « remettre sur la table la problématique liée au concours du permis de conduire », alors que le taux de réussite au premier passage s’élève à seulement 58 %, avec 42 % d’échec. « L’objectif est d’aborder toutes les questions en suspens afin de pouvoir réformer cet examen », a-t-il conclu, précisant toutefois que les coûts pour passer l’examen ne devraient pas augmenter suite à cette éventuelle réforme.