Dans ce territoire, le Vendredi saint ainsi que le 26 décembre bénéficient du statut de jour férié, ce qui n’est pas le cas pour le reste de la France.
Brigitte Klinkert, députée macroniste, a indiqué lundi 11 août sur BFMTV que le Premier ministre lui aurait donné des garanties et qu’elle pouvait rassurer les Alsaciens concernant les jours fériés supplémentaires dont bénéficie l’Alsace-Moselle. Dans cette région, le Vendredi saint et le 26 décembre sont fériés, ce qui porte le total à 13 jours fériés pour ce territoire, contre 11 pour le reste de la France.
Dans un document d’orientation destiné aux partenaires sociaux sur la suppression de deux jours fériés, François Bayrou évoquait d’éventuelles spécificités à prévoir pour l’Alsace, la Moselle et Saint-Pierre-et-Miquelon où la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État ne s’applique pas.
Selon la parlementaire, Bayrou a évoqué la possibilité de remettre en cause deux jours fériés nationaux. Toutefois, il ne serait pas dans son intention de remettre en cause les particularités de l’Alsace, et notamment les deux jours fériés du 26 décembre et du Vendredi saint, a-t-elle ajouté.
Contacté par 42mag.fr, l’entourage du Premier ministre a confirmé ces propos, indiquant qu’il n’est pas question de toucher aux jours fériés spécifiques à l’Alsace-Moselle. Cette spécificité, précise-t-on, doit être prise en compte lors des négociations.
Concernant la suppression de deux jours fériés, le chef du gouvernement a détaillé sa feuille de route auprès des partenaires sociaux. Il leur demande de se faire connaître d’ici le 1er septembre 2025 s’ils souhaitent engager une telle négociation, selon les modalités convenues avec les autres organisations et dans un délai permettant une conclusion au plus tard le 30 septembre. Le Premier ministre précise que le rendement escompté de cette mesure pour le secteur privé serait de 4,2 milliards d’euros à partir de 2026, au bénéfice du budget de l’État.