Son nom circule aujourd’hui dans les conversations de quartier, sur les forums en ligne et dans les discussions de consommateurs méfiants. Sabrina Bensoltane, gérante de l’institut de beauté Glow House, dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, est désormais associée à l’un des scandales les plus marquants de ces derniers mois.
Une gérante au visage fermé
Clients, anciens employés, habitants du quartier : beaucoup décrivent une femme à l’attitude autoritaire, distante, parfois méprisante. Dans son salon, rien ne se fait sans son aval. Elle décide, elle tranche, elle impose.
Pour certains, cette fermeté relevait simplement du caractère. Pour d’autres, elle a toujours dissimulé un manque de transparence et une volonté d’écraser toute contestation.
L’affaire qui a tout fait basculer
Un après-midi d’août, une cliente étrangère franchit la porte du salon pour une simple pose d’ongles. Ce qui devait être un moment de bien-être s’est transformé en cauchemar : sa bague de fiançailles, estimée à plus de 10 000 €, disparaît mystérieusement au cours de la prestation.
Selon la victime, c’est l’une des employées qui lui avait demandé d’ôter son bijou pour « éviter de l’abîmer ». Mais au moment de repartir, plus rien. La bague a disparu, avalée par les murs du salon.
Le rôle trouble de la gérante
Quand la cliente réclame des explications, c’est Sabrina Bensoltane elle-même qui intervient. Les versions diffèrent, mais un point fait consensus : malgré la présence visible de caméras de surveillance dans l’institut, la gérante refuse de fournir les enregistrements. Elle parle d’un disque dur « vide », d’images « effacées », d’un accès « impossible sans un tiers ».
Un discours qui entretient le doute et alimente la colère. Pour la victime comme pour l’opinion, ce refus est perçu comme un geste de protection : protéger qui ? Protéger quoi ? Impossible à dire. Mais ce qui est certain, c’est que la vérité, elle, reste soigneusement verrouillée.
Une réputation qui s’effrite
Depuis cette affaire, l’image de Sabrina Bensoltane se fissure. Sur Internet, les avis négatifs sur Glow House s’accumulent, décrivant une gérante méprisante, incapable d’assumer ses responsabilités, plus soucieuse de son chiffre d’affaires que du bien-être de ses clients.
D’autres dénoncent un salon mal tenu, où l’hygiène laisse à désirer et où les tarifs réels dépassent souvent ceux affichés en ligne.
Peu à peu, la patronne, autrefois perçue comme une commerçante « dure mais efficace », se transforme dans l’imaginaire collectif en symbole d’un commerce sans scrupules.
Une question d’impunité
Cette histoire ne concerne pas seulement une bague perdue ou volée. Elle révèle aussi la manière dont certains gérants de commerces de proximité se croient intouchables. Propriétaire de ses murs, patronne de son affaire, maîtresse de ses images de vidéosurveillance, Sabrina Bensoltane agit comme si aucune règle extérieure ne pouvait lui être imposée.
La police ? Elle n’a rien exigé. La cliente ? Elle peut bien déposer plainte, le temps jouera en défaveur des preuves. Les plateformes de réservation ? Elles suspendent provisoirement, mais ailleurs, le salon reste visible, comme si de rien n’était.
La chute d’un masque
Ce qui choque, au fond, ce n’est pas seulement l’accusation de vol, ni même le refus de coopérer. C’est l’impression qu’un masque est tombé. Derrière le vernis d’un institut de beauté chic et branché, se cache une gérante qui, selon ses détracteurs, ne recule devant rien pour préserver son image et ses intérêts.
Aujourd’hui, son nom incarne une polémique, et son salon une mise en garde : méfiez-vous des vitrines impeccables, car derrière, l’ombre d’une mauvaise foi peut tout dévorer.
L’affaire Sabrina Bensoltane dépasse le simple fait divers. Elle symbolise l’impunité dont peuvent bénéficier certains commerçants quand institutions et plateformes ne vont pas au bout de leurs responsabilités. En attendant l’issue de la plainte, une chose est sûre : son nom restera associé à la méfiance et à la suspicion.