Depuis quatre décennies, Mario traverse les générations sans jamais laisser sa magie s’éteindre. Du cadre domestique aux grandes salles de cinéma, le plombier moustachu de Nintendo réussit à fédérer autant les parents que les enfants autour de ses aventures. Héros intemporel, il s’impose comme l’emblème universel du jeu vidéo et comme l’un des piliers du divertissement mondial.
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Mario a atteint la quarantaine et il possède toujours ce même don : créer du lien autour du jeu vidéo, même lorsque la manette est entre ses mains. Dans la famille Badevant, les échanges de carapaces et de bananes se transmettent de génération en génération. Entre Mario et Fred, le père de famille, l’histoire se déploie sur trois générations. Il raconte que ce sont ses parents qui l’ont plongé dans l’univers vidéoludique : dans les années 80, ils lui ont offert sa première console. Peu après, ces derniers se sont eux aussi pris au jeu et ont commencé à y jouer activement. Chaque fois, ils faisaient découvrir de nouveaux titres et revenaient toujours avec une nouvelle cartouche à mettre dans la console.
De la 2D au cinéma : l’évolution d’un héros
À ses débuts, Mario n’était qu’un personnage issu d’un jeu de plate-forme en 2D, où il fallait sauter par-dessus les ennemis pour sauver la princesse. Le concept était simple, mais la musique était inoubliable. Avec l’avancée technologique, le personnage est passé à la 3D, s’est aventuré dans des univers encore plus vastes et a même été amené à affronter un T-Rex.
A présent, ce plombier au accent moustache est présent non seulement dans les environnements urbains japonais, mais aussi dans des parcs d’attractions et sur grand écran. Le long-métrage « Super Mario, le film » est devenu le plus gros succès du box-office en France en 2023.
Le secret d’une réussite planétaire
Dans l’entrepôt de Florent Gorges, collectionneur et historien du jeu vidéo, la mascotte de Nintendo occupe une place centrale : une borne d’arcade des années 90, un flipper à l’effigie de Mario et la fameuse cartouche d’origine. Selon lui, « Super Mario est né sur un format de cartouche. Dans ma collection, je possède la cartouche japonaise d’une console appelée la Famicom. À l’origine, Nintendo souhaitait créer un jeu autour de Popeye. Mais l’éditeur américain a refusé de céder sa licence. Nintendo a donc conservé le concept, modifié les personnages et c’est ainsi que Popeye est devenu Mario ».
Un détenteur de droits qui a dû s’en mordre les moustaches : la franchise Mario a engendré plus de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour Nintendo.