Les véhicules plus anciens pourraient tirer avantage d’un atout certain : des réparations moins coûteuses. Les pièces des modèles d’époque, éprouvées et très concurrentielles, demeurent accessibles, contrairement aux technologies complexes qui équipent les voitures récentes. Une bonne nouvelle pour le portefeuille des automobilistes français.
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Et si nos voitures anciennes n’étaient peut-être pas si dépassées que cela ? Quand il faut se rendre au garage pour une réparation, une pièce revient généralement à un prix plus modeste. La raison ? Sur les voitures récentes, les pièces se révèlent plus complexes, les technologies plus avancées et, par conséquent, plus onéreuses.
Prenons l’exemple des optiques des modèles récents. Leur conception est plus finement pensée et ils intègrent des LEDs. Résultat : pour une automobile âgée de cinq ans, le coût moyen se situe autour de 186 euros. En revanche, pour un véhicule de quinze à vingt ans, le tarif chute à environ 60 euros.
Quelles explications pour le coût plus bas des pièces des voitures anciennes ?
Il existe une autre explication à cette différence de tarification. Fabrice Godefroy, expert mobilités et environnement pour l’association 40 millions d’automobilistes, précise : « Sur un ancien véhicule, la fabrication de ces pièces détachées automobiles a été éprouvée depuis des années. Donc les équipementiers peuvent se permettre d’être plus souples au niveau des tarifs. Et surtout, comme le parc roulant est plus important sur les anciens véhicules, il y a plus de concurrence au niveau des équipementiers qui peuvent proposer ces pièces-là. Et donc forcément, le prix a tendance à baisser. »
Par ailleurs, les fabricants perdent progressivement leur quasi-monopole sur certaines pièces détachées, ce qui constitue une excellente nouvelle pour le portefeuille des Français.