Les dispositifs dédiés au covoiturage se propagent sur les routes du pays. Désormais, de nouveaux tronçons s’équipent de ces radars orientés covoiturage. Après s’être déployés à Paris, puis à Rennes (Ille-et-Vilaine), à Nantes (Loire-Atlantique) et à Lyon (Rhône), ils s’installent à présent près de Lille (Nord), sur l’autoroute A1.
Ce passage provient d’une section de la retranscription du reportage mentionné plus haut. Pour le visionner dans son intégralité, appuyez sur la vidéo.
Comme à l’habitude, sur une portion d’autoroute située près de Lille dans le Nord, la file de gauche est exclusivement destinée au covoiturage. L’objectif demeure de diminuer le nombre de véhicules, de limiter les émissions et d’améliorer la fluidité du trafic vers l’agglomération lilloise. Pour les conducteurs qui voyagent en covoiturage ce matin-là, l’expérience est jugée positive. « Ça roule nettement plus vite quand on partage le trajet à deux », affirme un automobiliste, ravi.
Des radars thermiques surveillent que les usagers autorisés sur la voie gauche comptent bien au moins deux occupants à bord. Une contravention pouvant aller jusqu’à 135 euros est infligée aux contrevenants.
Pour ceux qui n’empruntent pas le covoiturage, la matinée s’annonce principalement bloquée par les embouteillages. « Les deux autres voies sont systématiquement saturées, la file de gauche demeure libre et, par conséquent, cela génère des embouteillages encore plus importants qu’auparavant » remarque un conducteur.
Un bilan positif à Paris
À Paris, la bande dédiée au covoiturage est signalée par un losange tracé sur une portion du périphérique. Depuis sa mise en service en mars dernier, plus de 26 000 conducteurs ont été verbalisés.
Du côté de l’hôtel de ville, le dispositif est présenté comme encourageant. « Moins de bruit, surtout pour les riverains proches du périphérique, et cela concerne tout de même environ 500 000 personnes, une réduction de la pollution atmosphérique et une circulation plus fluide sur le périphérique, car les embouteillages diminuent », affirme David Belliard, adjoint écologiste à la mairie de Paris, responsable de la transformation de l’espace public et des transports.
Ce système se déploie désormais sur l’ensemble du territoire ces derniers mois, avec des extensions notables à Rennes, Nantes ou Lyon.