Quasiment deux mois après l’annonce faite, lors d’un discours devant l’Organisation des Nations unies, que la France reconnaissait l’État de Palestine, Emmanuel Macron a reçu à l’Élysée Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne. Cette visite a suscité la colère d’Israël.
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Pour la première fois, il est accueilli à l’Élysée en tant que chef d’État par Emmanuel Macron, mardi 11 novembre. C’est la première visite officielle de Mahmoud Abbas depuis que la France a reconnu l’État de Palestine. Cette Villain vise surtout à permettre à Emmanuel Macron de peser à nouveau sur ce dossier et de présenter Mahmoud Abbas comme un partenaire crédible, alors qu’il apparaît usé et fragilisé : « Il est urgent d’œuvrer pour le retour rapide de l’autorité palestinienne à Gaza, en excluant le Hamas de tout rôle dans la gestion de l’enclave et en appliquant la démilitarisation et le démantèlement du Hamas. »
Depuis 2007, le Hamas contrôle Gaza. Seule la Cisjordanie demeure sous l’influence de l’Autorité palestinienne. Il y a un mois, un cessez-le-feu a été conclu à Gaza, mais sa solidité est largement insuffisante. En Cisjordanie, la colonisation se poursuit avec des avant-postes préfabriqués érigés par des colons israéliens à l’extérieur des implantations.
Israël critique la visite de Mahmoud Abbas
Autre symbole de cette colonisation qui s’est intensifiée après les attaques du 7 octobre, la « guerre des oliviers », avec ces paysans palestiniens dont les arbres sont abattus ou qui subissent des pressions de la part des colons durant les récoltes.
De son côté, Israël a dénoncé la venue de Mahmoud Abbas en France : « La France renforce son soutien à Abbas, ce qui l’écarte davantage des efforts visant à trouver des solutions pour l’avenir du Moyen-Orient. Persister dans cette voie condamnera la France à jouer un rôle marginal dans la région. » Quant à Mahmoud Abbas, il s’est engagé à mener des réformes, y compris la tenue prochaine d’élections.







