Ce mercredi, l’écrivain d’origine franco-algérienne Boualem Sansal, qui était détenu en Algérie depuis près d’un an, a bénéficié d’une grâce. Le Premier ministre a exprimé son souhait de le voir rejoindre ses proches dans les meilleurs délais.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a manifesté, mercredi 12 novembre, le sentiment de soulagement du gouvernement français face à l’annonce de la grâce accordée par l’Algérie à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Il a précisé que le but est qu’il puisse retrouver rapidement ses proches et bénéficier des soins indispensables, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Le chef du gouvernement a également salué, de tout cœur, toutes les personnes qui ont œuvré pour cette libération, qui résulte d’une démarche marquée par le respect et la sérénité. Boualem Sansal, âgé de 76 ans, était emprisonné en Algérie depuis le 16 novembre 2024, au cœur d’une fronde diplomatique entre Paris et Alger. Selon un communiqué de la présidence algérienne, Alger a accepté une demande émanant d’Allemagne visant à gracier et à transférer l’écrivain afin qu’il puisse être soigné.
Plusieurs figures politiques se sont exprimées après l’annonce, parmi lesquelles l’ancien président François Hollande et l’ex-candidate à l’élection présidentielle Marine Le Pen, qui ont aussi exprimé leur soulagement. Le dirigeant du parti au pouvoir a affirmé que c’était surtout la justice qui l’emportait, et il a rappelé la situation du journaliste français Christophe Gleizes, toujours détenu sans raisons apparentes dans les geôles algériennes. De son côté, Marine Tondelier, à la tête des Ecologistes, a remercié ceux qui ont œuvré pour cette libération avec calme et détermination.







