Il y a dix ans, la France a été frappée par des attaques terroristes d’une ampleur inédite, qui ont fait 132 morts et laissé des centaines de blessés. Le jeudi 13 novembre, une journée de commémoration a été organisée sur l’ensemble des sites concernés : au Bataclan, sur les terrasses parisiennes et au Stade de France.
Cette portion est tirée d’une partie de la retranscription du reportage évoqué plus haut. Pour voir l’intégralité, cliquez sur la vidéo.
Le son des cloches résonne dans toute la capitale, comme un écho à la tragédie du 13 novembre 2015, et une lumière placide illumine le Jardin du souvenir afin de raviver l’espoir. Face aux larmes de la République et devant près de 1 500 spectateurs, une cérémonie témoigne de la capacité de Paris à se relever.
« Les terroristes ont trouvé beaucoup moins de courage qu’eux. Paris a tenu, vous avez tenu, la France a tenu, la République a tenu dans l’urgence, par la fraternité », a déclaré Emmanuel Macron, jeudi 13 novembre.
« Il est important de revenir sur mon père »
La journée de commémoration a commencé au lieu même où le sang a été versé en premier. Au Stade de France, à Saint-Denis, une photo de famille honore la mémoire de Manuel Dias. Cet homme de 63 ans a été tué par l’explosion du kamikaze. « C’était important de reparler de mon papa, de ses valeurs, des valeurs qu’il nous a transmises aussi », a confié sa fille, Sophie Dias.
Sur les terrasses des 10e et 11e arrondissements de Paris, cibles des terroristes, le chef de l’État est venu se recueillir. Les noms des victimes résonnent dans le silence de la rue. Un peu plus loin, des anonymes se sont approchés pour observer une minute de silence, bouquets à la main. Dix ans après, les larmes demeurent, et l’émotion demeure profondément intacte.
Devant le Bataclan, face aux membres de la BRI et du RAID, certaines victimes expriment toute leur gratitude. Rescapés, personnes blessées ou proches, tous vivent jeudi après-midi un moment de communion. La France se rappelle ses 132 disparus lors des attentats du 13 novembre.







