Figure intemporelle, la Coccinelle continue de fasciner les générations qui se succèdent. Elle représente la liberté et la convivialité, et elle franchit les époques en reliant des périodes diverses, des origines associées au destin nazi à sa renommée au cinéma, puis à l’effervescence du mouvement Flower Power, réunissant chaque année des milliers de passionnés autour de son charme singulier.
Cette section constitue une partie de la retranscription du reportage présenté ci-dessus. Pour le visionner dans son intégralité, appuyez sur la vidéo.
Plus qu’un véhicule, elle incarne un véritable art de vivre. Anne-Laure Lane et ses amis représentent une communauté de passionnés qui vénèrent cette icône qui a traversé les générations. « C’est toujours un moment agréable. Dès que l’on prend le volant de Choupette ou d’une coccinelle, on part pour une aventure mémorable. C’est la belle vie, » affirme Anne-Laure Lane, propriétaire d’une coccinelle Volkswagen.
Difficile à manquer, cette voiture a été couronnée comme la voiture du siècle et a été fabriquée à plus de 21 millions d’unités, un record mondial et un attachement inébranlable du public. Chaque année, des milliers d’amateurs se réunissent en France pour fêter collectivement leur attachement à la coccinelle.
Une icône au destin singulier
À l’instar de Dijon (Côte-d’Or), l’ensemble des variantes est représenté, y compris celle qui demeure la plus célèbre, véritable vedette du grand écran. Philippe Bezzon, président du Cox d’Or VW Club, rappelle : « Le facteur qui a rendu la coccinelle extraordinaire, c’est le long-métrage de Walt Disney. » Un véritable « Amour de coccinelle » a propulsé le véhicule sur la scène mondiale. Cinq millions d’Américains en ont acquis une, malgré la prédominance des grandes berlines. Elle symbolise la génération Flower Power.
Cependant, ce parcours exceptionnel n’est pas exempt de controverses, puisqu’elle a vu le jour sous l’influence du régime nazi. Thierry Farges, historien de l’automobile, souligne : « Cela faisait partie des idées d’Adolf Hitler. Le cahier des charges prévoyait une automobile simple, robuste, facile à assembler, bon marché et accessible à l’ensemble du peuple allemand. »
La fabrication démarre le 26 décembre 1945, après la chute du régime nazi. Sa motorisation épurée et mécanique simple facilitent son implantation sur les marchés du monde entier. Techniquement dépassée par les avancées ultérieures, elle continue d’être produite sous licence dans des pays comme le Pakistan, l’Éthiopie et le Mexique jusqu’en 2003. Après plus de six décennies d’exploitation, la New Beetle lui a pris le relais pendant quelques années.







