Selon une étude portant sur l’organisation au travail, menée par des chercheurs allemands, on apprend que le « bordel » serait indicateur d’une forte conscience productive…
Une étude récente menée sur la psychologie d’entreprise révèle qu’un bureau en désordre permettrait aux travailleurs d’y voir plus clair.
L’entassement de dossiers en cours de traitement et la petite collection de vaisselle sale des multiples pauses café sont en réalité une réponse inconsciente au besoin de productivité, une sorte d’auto stimulation.
Dans l’absolu, le chaos n’existe pas, il n’est qu’une formulation de l’ordre, en revanche, dans le domaine professionnel il serait l’expression d’une volonté d’aller droit à l’essentiel sans s’encombrer de futilités qui n’ont pas lieu d’être.
Les chercheurs se sont également livrés à quelques extrapolations et dans le secteur du marketing, les résultats obtenus sont littéralement troublants. Une vitrine commerciale par exemple en désordre induirait chez le consommateur un besoin de simplicité dans ses choix ainsi que des achats compulsifs.
Un mythe qui s’effondre
Les fantasmes qui ont depuis si longtemps circulé sur l’organisation du travail seraient faux pour ne pas dire contre-productifs. Par ailleurs, plusieurs témoignages présentent les bureaux d’Albert Einstein et de l’écrivain Roald Dahl comme particulièrement caractéristiques en la matière ; ceux-là étaient, dit-on, des bordéliques de la première heure. Antoine de Saint Exupéry écrivait quant à lui sur ce sujet « le bureau bien rangé serait sans doute possible, le symptôme d’un esprit dérangé ».
Ci-dessous, le célèbre bureau du président. Qu’en pensez-vous ?