Au cours de votre vie, il se peut que vous soyez victime d’un accident domestique, de travail ou de la route, voire d’une agression. De ces faits, peut résulter une ou plusieurs blessures physiques ou morales qui peut avoir des incidences sur votre vie future. En droit, on appelle cela le préjudice corporel.
Le dommage physique
Il résulte de la blessure en elle même. Il est évalué à la fois selon sa gravité, le nombre de soins qu’a nécessité son traitement. Mais il s’agit également de mesurer l’étendue de la douleur ressentie. En principe, les assurances s’occupent de définir l’étendue du préjudice physique pour indemniser les victimes plus rapidement. Néanmoins, selon un avocat expert en droit pénal de Bobigny, elles ont tendance à négocier et sous-évaluer celui-ci. Il est parfois nécessaire de demander une contre-expertise pour être indemnisé à sa juste valeur.
Le préjudice moral
L’accident ou l’agression sont très souvent mal vécus par la victime, car ce sont des évènements traumatisants. Dans certains cas, il est lié à la blessure ou parfois le décès d’un ou de plusieurs proches au moment du choc. Dans d’autres, il s’agit de circonstances très violentes, comme un vol à l’arraché, des coups portés parfois avec une arme. Cela laisse des traces indélébiles d’un point de vue moral et le droit est susceptible de prendre cela en compte en tant que conséquence.
L’incapacité de travail et les conditions de vie
Lorsqu’une blessure a entraîné l’impossibilité pour la personne d’exercer son métier, elle peut être susceptible de faire l’objet d’une indemnisation. Par exemple, un menuisier qui perd subitement son bras droit et qui ne peut plus exercer sa profession. De la même manière, si la victime voit ses conditions de vie domestique complètement bouleversées, elle peut également prétendre à obtenir une condensation financière du fait qu’elle soit obligée d’aménager son logement, qu’elle ne puisse plus pratiquer le sport dans lequel elle excellait par exemple.