Samedi dernier, le député a été destitué de ses fonctions de numéro 2 du parti Les Républicains. Malgré cela, il a déclaré qu’il resterait loyal à ce parti. Il a affirmé qu’il n’y aurait pas de changement dans sa loyauté envers Les Républicains.
Aurélien Pradié a répliqué. Le député du Lot, qui a été démis de ses fonctions de numéro 2 des Républicains, a déclaré dans un communiqué, dimanche 19 février, que cette décision était « contraire à l’exigence du rassemblement et au respect de tous les adhérents ». Il a affirmé qu’il resterait « fidèle » à son parti. Évincé par le président Eric Ciotti, après avoir exprimé des points de vue différents de ceux de son parti sur la réforme des retraites, Aurélien Pradié a précisé qu’il privilégiait sa « liberté de conviction à un poste quelconque ».
« La décision annoncée par un communiqué de presse laconique du Président des Républicains est contraire à l’exigence du rassemblement et au respect de tous nos adhérents », a-t-il également souligné, ajoutant : « Je reste et resterai toujours fidèle à ma famille politique. » D’un point de vue intransigeant, en particulier sur l’intégration des carrières longues, Aurélien Pradié menaçait de ne pas voter la réforme en cours d’examen à l’Assemblée, alors même que la direction de LR semblait avoir conclu un accord avec le gouvernement.
Dans un communiqué, le député du Lot a aussi dénoncé « des négociations d’arrière-cuisine politique ». Il avait obtenu gain de cause auprès de son groupe vendredi, réclamant notamment que personne ayant débuté sa carrière avant 21 ans n’ait pas à cotiser plus de 43 annuités pour partir à la retraite à taux plein. « Ce soir-là, nous avons réussi à rassembler toutes les oppositions et une partie de la majorité derrière notre position. Nous devons en être fiers », a-t-il déclaré, soutenant que la réforme restait « injuste et mal préparée ». Aurélien Pradié a conclu en affirmant : « Je refuserai toujours que la droite devienne peu à peu la béquille conciliante de la macronie. »