Eric Ciotti, le président des Républicains, a pris la décision de révoquer Aurélien Pradié de son poste de numéro deux du parti, en raison de divergences d’opinions sur la réforme des retraites. Cette décision a été prise suite à des différences de points de vue entre les deux hommes sur la manière dont le parti devrait aborder la réforme des retraites.
Le président des Républicains Eric Ciotti a pris la décision surprenante et précipitée de démettre Aurélien Pradié de ses fonctions de numéro 2 du parti, samedi 18 février. Dimanche 19 février, sur 42mag.fr, le député du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger, proche d’Aurélien Pradié, a réagi à cette décision. Il a déclaré que les relations entre le député du Lot et le patron de la droite républicaine n’étaient pas les meilleures et que cette décision était un acte fondateur dans la gouvernance d’Éric Ciotti. Selon lui, il faudra en tirer les conséquences, mais calmement et sereinement, en discutant et en prenant le temps de construire un collectif. Il a ensuite ajouté que les valeurs de la droite républicaine seront défendues, mais sans provoquer de schisme dans le parti.
Cette décision intervient alors que l’Assemblée nationale débat sur les retraites. Aurélien Pradié avait réclamé que personne n’ait à cotiser plus de 43 ans pour partir à taux plein, ce qui a cristallisé les débats autour des « carrières longues ». Une position qui a finalement été reprise dans un amendement déposé vendredi par les députés LR. Raphaël Schellenberger a donc trouvé surprenant que le président du parti démette Aurélien de ses fonctions de vice-président exécutif alors qu’il a défendu la position du parti.