Monique Olivier est la seule personne encore suspectée à ce jour dans trois affaires criminelles qui se sont produites à des moments différents. La première a eu lieu en 1988, quand Marie-Angèle Domèce a été enlevée. La seconde s’est produite en 2003 avec l’enlèvement d’Estelle Mouzin et la dernière, en 1990, avec le meurtre de Joanna Parrish. Cette situation est restée inchangée même après le décès en 2021 du tueur en série qui était l’ex-mari de Monique Olivier.
La juge d’instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) chargée de trois affaires non résolues impliquant le tueur en série Michel Fourniret, dont l’enlèvement en 2003 de la petite Estelle Mouzin, a achevé ses investigations début février, a annoncé le parquet à l’AFP lundi 6 février. Ces trois dossiers sont ceux de l’enlèvement de Marie-Angèle Domèce en 1988, du meurtre de Joanna Parrish en 1990 et de l’enlèvement d’Estelle Mouzin. La mort de Michel Fourniret en 2021 a mis fin aux poursuites le concernant. Mais l’ex-épouse du tueur, Monique Olivier, est encore accusée dans ces affaires. Contacté par l’AFP, son avocat, Richard Delgenes, n’a pas commenté la fin des investigations.
L’espoir d’une « vérité judiciaire » pour les familles
Une fois les investigations terminées, Monique Olivier pourra faire ses observations, puis le parquet prendra ses réquisitions. La juge d’instruction Sabine Kheris devra ensuite trancher sur la tenue, ou non, d’un procès. Le 1er avril 2021, Monique Olivier a avoué pour la première fois un rôle dans la séquestration d’Estelle Mouzin, précisant avoir accompagné Michel Fourniret au bord du bois d’Issancourt-et-Rumel pour qu’il enfouisse le corps de la fillette. Depuis juin 2020, une dizaine de campagnes de fouilles ont été organisées dans les Ardennes, parfois en présence du tueur et/ou de son ex-épouse, sans succès. Monique Olivier a déjà été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de quatre meurtres et d’un viol en réunion commis par Michel Fourniret, puis à vingt ans de réclusion pour un cinquième meurtre.
« La vérité judiciaire est importante pour les familles de victimes. Elles se sont tellement battues pour l’obtenir », a déclaré à l’AFP Didier Seban, l’avocat des familles Domèce, Parrish et Mouzin. « Il y aura naturellement un avant et un après procès, même si l’absence de Michel Fourniret à ce procès fera ressortir les défauts de notre système judiciaire ».
Les investigations concernant les trois affaires non résolues impliquant le tueur en série Michel Fourniret, dont l’enlèvement en 2003 de la petite Estelle Mouzin, sont maintenant terminées. La mort de Michel Fourniret en 2021 a mis fin aux poursuites le concernant, mais l’ex-épouse du tueur, Monique Olivier, est toujours accusée dans ces affaires. Contacté par l’AFP, son avocat, Richard Delgenes, n’a pas commenté la fin des investigations. La juge d’instruction Sabine Kheris devra maintenant trancher sur la tenue, ou non, d’un procès. Monique Olivier a déjà été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de quatre meurtres et d’un viol en réunion commis par Michel Fourniret, puis à vingt ans de réclusion pour un cinquième meurtre.
« La vérité judiciaire est importante pour les familles de victimes. Elles se sont tellement battues pour l’obtenir », a souligné à l’AFP Didier Seban, l’avocat des familles Domèce, Parrish et Mouzin. « Il y aura naturellement un avant et un après procès, même si l’absence de Michel Fourniret à ce procès fera ressortir les défauts de notre système judiciaire ».