Mardi, le chef de l’État a fait un déplacement à Rungis. Il a pu y rencontrer plusieurs employés du marché de gros, dont la députée La France insoumise du Val-de-Marne. Durant sa visite, le président a pu discuter avec eux et écouter leurs préoccupations.
Emmanuel Macron s’est rendu au marché de Rungis (Val-de-Marne) le mardi 21 février, pour défendre sa réforme des retraites. Dès son arrivée, il a été interpellé par des salariés du marché d’intérêt national, qui étaient présents depuis minuit. Rachel Keke, députée LFI du Val-de-Marne, a également été présente. Elle a souligné que les conditions de travail des salariés sont très difficiles et qu’ils ne peuvent pas travailler jusqu’à 64 ans. D’autres personnes présentes ont également ajouté que la pénibilité et le recul de l’âge de départ sont des sujets préoccupants. Emmanuel Macron a assuré qu’il faut différencier ces situations et permettre des reconversions.
Le chef de l’Etat a également tenu à souligner sa reconnaissance envers cette France qui se lève tôt, théorisée par Nicolas Sarkozy, et qui a permis au pays de tourner pendant le Covid. Il a aussi indiqué que le travail doit mieux payer. Malgré ces messages de reconnaissance, Emmanuel Macron reste inflexible sur sa réforme et reconnaît que tout le pays n’est pas encore convaincu. Il a expliqué que le système actuel est un trésor pour ceux qui n’en ont pas, mais que le fait qu’il y ait moins d’actifs qu’il y a 20 ans, plus de retraités et que l’espérance de vie augmente, il est nécessaire de changer les âges. Il a conclu en disant que le bon sens et la responsabilité sont nécessaires.
Avant de partir, Emmanuel Macron a visité le pavillon tripes et a pu déguster des volailles et des tripes. Il se rendra ensuite samedi au Salon de l’agriculture, pour poursuivre cette visite.