Les travailleurs de la santé suppléants prévoient des débrayages au sujet des changements proposés pour payer
Des dizaines d’hôpitaux en France pourraient être contraints de fermer partiellement à partir de lundi 3 avril alors que les travailleurs de la santé suppléants protestent contre les plans de plafonnement de leur salaire.
Les travailleurs des services d’urgence, des soins anesthésistes et de la psychiatrie s’opposent aux projets de plafonnement de leurs revenus à 1 170 € bruts par jour.
Les propositions du ministre français de la Santé, François Braun, s’inscrivent dans le cadre de mesures visant à lutter contre les lois en vigueur qui font que le personnel suppléant (qui remplace le personnel permanent) peut parfois gagner jusqu’à trois fois plus pour les mêmes heures.
Magazine d’actualités Le Point – à partir des données du syndicat des médecins remplaçants le Syndicat national des médecins remplaçants hospitaliers (SNMRH) – a indiqué qu’en conséquence, 69 hôpitaux pourraient être concernés par des fermetures partielles à partir du 3 avril.
Les employés de l’hôpital ont accusé le personnel suppléant d’être des « cannibales ». Les travailleurs de l’approvisionnement, quant à eux, disent que ce sont eux qui assurent le fonctionnement des hôpitaux.
Le changement et l’opposition qui en résulte pourraient affecter 107 services hospitaliers et maisons de retraite. Les fermetures devraient toucher toutes les régions et pourraient inclure les maternités, les infirmières des foyers de soins pour personnes âgées et les blocs opératoires.
Un médecin participant dit Capital: « Des fermetures auront lieu dans de nombreux endroits car les intérimaires travaillent partout. Le gouvernement ne veut plus nous faire travailler à des prix convenables.
« Il réalisera bientôt à quel point nous sommes importants pour que les hôpitaux continuent de fonctionner. »
Le ministère français de la Santé a déclaré vouloir « trouver des solutions au cas par cas », mais s’est dit « alarmé » par la menace de tant de fermetures.
La pénurie de personnel dans les hôpitaux français est depuis longtemps un sujet de discorde, avec de nombreuses grèves et manifestations qui ont eu lieu l’année dernière, et le personnel qualifiant la situation actuelle de « désastreuse ».
Services hospitaliers et EHPAD pouvant être impactés :
Saint-Quentin, Amiens, Bar-sur-Aube, Bélizal et Argoat, Bergerac, Blois, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Cavaillon, Cherbourg, Mende, Millau, Montbrison, Montluçon, Morlaix, Moulins-Yzeure, Nemours, Neufchâteau, Nevers, Vire, Orange, Pont-Audemer, Pontivy, Pontorson, Rodez, Rouen, Les Sables-d’Olonne, Saint-Omer, Allonnes et Seclin.
Les centres hospitaliers des communes suivantes peuvent également être concernés :
Sud de Seine-et-Marne, Forcilles, Sisteron, Saint-Étienne, Thionville, Vauclaire, Vernon, Villefranche, Vitré, Le Havre, Lens, Libourne, Lillebonne, Luçon, Manosque, Marseille, CHU Mayenne et Saint Lô, Corse, Digne , Le Tréport, Évreux, Fécamp, Feurs, Forez, Granville, Grasse, Guéret, Hirson, Pontoise, Issoudun, La Mure, La Sarthe-et-Loir, Lannion, Laval et Layne Mont-de-Marsan.