Le mercredi 22 mars, le président Emmanuel Macron prévoit de faire une allocution publique. Le jour précédent, des propos qu’il aurait prononcés ont été rapportés et ont suscité des critiques de la part de certains individus mobilisés contre la réforme des retraites. Cette situation a nécessité des explications de la part des autorités sur le contenu des propos litigieux qui ont été qualifiés de conflictuels et contestataires. Les personnes impliquées dans le mouvement de contestation ont exprimé leur désaccord et leur insatisfaction face à ces propos, les jugeant inacceptables et contraignants. Les médias ont également largement relayé l’affaire, provoquant un vif débat sur les réseaux sociaux et mettant en lumière la tension croissante entre les différents acteurs impliqués dans cette réforme controversée. Face à cette situation délicate, les autorités ont cherché à clarifier leurs positions et à apaiser les tensions, mais le climat demeure tendu et incertain quant à l’avenir de la réforme des retraites en France.
Le 22 mars, alors que le président de la République s’apprête à donner une interview, Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique sur France 2, revient sur une déclaration d’Emmanuel Macron la veille devant sa majorité. Celui-ci avait affirmé que « la foule n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime à travers ses élus ». Pour l’éditorialiste, cette phrase « discrédite d’une certaine manière le mouvement pour rassurer les Français ».
Cependant, Nathalie Saint-Cricq précise que la légalité a ses limites : « ce qui est légal, c’est ce qui est dans la loi. Ce qui est légitime […] il y a plein de légitimité. Cela veut dire quelque chose qui est fondé moralement, des gens qui sont habilités à le faire parce que ça n’est pas juste ». Elle ajoute que la légitimité est une notion philosophique qui ne parle pas « beaucoup à ceux qui sont dans la rue et qui considèrent que c’est un combat à la fois légal et légitime ».

 
		

 
	
	




