Marine Tondelier désapprouve la façon d’agir du chef de l’État qui, d’après son point de vue, n’a « guère intégré la jeune génération et la population au développement de cette « stratégie eau », bien que cette dernière représente « un bien partagé ». En outre, elle encourage fermement les acteurs du secteur agricole à « ajuster leur production » face aux périodes de sécheresse et aux pénuries d’eau.
Le 30 mars, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts (EELV), a critiqué les actions d’Emmanuel Macron face aux problèmes d’eau en France, arguant qu’il ne s’attaque qu’aux conséquences et non aux causes, à savoir le changement climatique. Le président français a présenté son plan eau, qui prévoit entre autres la réutilisation de 10% des eaux usées d’ici 2030 et la mise en place d’un « plan de sobriété » qui concernera différents secteurs tels que l’énergie, l’industrie, l’agriculture et les loisirs.
Tondelier estime que ce plan a été influencé par « beaucoup de lobbies » et qu’il y a une absence de parité et diversité d’âge parmi ceux qui abordent le sujet de l’eau. Elle souligne également que l’eau est un bien commun et attire l’attention sur les tensions que le sujet provoque. La secrétaire nationale d’EELV appelle donc les Français à se saisir de la question de l’eau.
Dans une deuxième partie, elle plaide pour un changement de modèle en appelant le secteur agricole à adapter sa production en fonction des sécheresses et du manque d’eau. Selon elle, il faudra revoir les cultures futures, car la hausse de température modifiera les conditions de production. Tondelier invite également à reconsidérer la consommation de viande en se questionnant sur le coût et la consommation d’eau liés à sa production. Face aux changements climatiques et aux sécheresses potentiellement nombreuses à venir, elle souhaite un « changement de modèle de société » qui pourrait conduire à une société plus juste.