Depuis plusieurs semaines maintenant, l’incinérateur d’Issy-les-Moulineaux est au point mort. En effet, les grévistes refusent de travailler et ont suivi de près l’intervention du président de la République en milieu de journée ce mercredi. Ils prévoient même une généralisation des blocages dans d’autres établissements et persistent à demander le retrait de la réforme des retraites. Ce mouvement social prend de plus en plus d’ampleur et semble s’implanter durablement dans le paysage politique et social de la France. La situation est donc tendue et les revendications des grévistes persistent, malgré les tentatives de négociations et de médiation. Il reste à savoir si un compromis sera trouvé entre les parties, ou si le conflit continuera à s’envenimer. Quoi qu’il en soit, il est certain que cette situation aura des répercussions sur le quotidien des citoyens et qu’elle souligne l’importance d’un dialogue constructif et ouvert entre les différents acteurs de la société.
Les grévistes de l’incinérateur d’Issy-les-Moulineaux bloquent le piquet de grève depuis plusieurs semaines maintenant. Mercredi 22 mars, lors de l’interview du président de la République, Emmanuel Macron, la télé était allumée sous la tente rouge dans l’entrée du bâtiment. Cependant, après quelques minutes, Frédéric Probel, secrétaire général du syndicat CGT énergie à Bagneux, a tourné le dos à l’écran en pestant qu’il était insupportable d’entendre cela. Les grévistes ont exprimé leur mécontentement en faisant des remarques sur Macron. L’un d’eux a déclaré que le président avait dit après le deuxième tour de la présidentielle que le vote l’avait obligé, mais il ne faisait rien pour l’appliquer. Les grévistes ont répondu à la question de Macron sur un éventuel retour à la normale en disant que cela ne se produirait pas avant que la réforme des retraites soit retirée, sinon, il y aurait la généralisation des blocages. François Ruffin, député LFI, qui s’était joint aux grévistes a déclaré que Macron se croyait dans un cocktail, alors qu’il y avait des blocages partout dans le pays. Frédéric Probel a ajouté que Macron risquait d’avoir mal, tandis que l’allocution touchait à sa fin. Selon le président, la réforme des retraites devra être appliquée d’ici la fin de l’année. Les grévistes ont rétorqué qu’ils étaient prêts à entrer en résistance et qu’ils iraient jusqu’au retrait de la réforme. Pour Julien, responsable d’une équipe d’exploitation à l’incinérateur d’Issy-les-Moulineaux, cette intervention n’a servi à rien. Pour lui, Macron ne maîtrise plus la situation et est dans sa tour d’ivoire. Il pense que les gens ne lâcheront rien et continueront leur manifestation. Les grévistes ont chanté à la fin de l’interview d’Emmanuel Macron qu’ils iraient jusqu’au retrait.