Aujourd’hui, alors que l’Assemblée se réunit pour voter sur les différentes motions de censure, les médias internationaux se penchent sur la situation politique en France et se posent des questions quant à la stabilité du mandat présidentiel en cours. En effet, l’atmosphère politique actuelle est considérée comme instable, ce qui suscite de nombreuses interrogations. Les yeux sont tournés vers les événements à venir et les décisions qui seront prises.
Plusieurs médias étrangers s’intéressent aux motions de censure qui ont été déposées contre le gouvernement d’Emmanuel Macron en France. La presse étrangère décortique les mécanismes institutionnels en France, qui prévoient que même si les motions de censure sont adoptées, cela ne ferait pas chuter le président, mais uniquement son gouvernement. Cette particularité est étonnante pour certains pays, comme le Royaume-Uni. Même si la chute de l’exécutif est improbable, le mécontentement de la rue pourrait s’exacerber, estiment certains titres de presse étrangers, comme la Vanguardia, Politico Europe ou encore Al Jazeera.
Pour la BBC, ce qui est surprenant, c’est que même en cas de succès des motions de censure, Emmanuel Macron ne tomberait pas avec son gouvernement. De son côté, El Pais affirme que ces actions visent officiellement le gouvernement et la réforme des retraites, mais en réalité, la vraie cible est le président, dont le niveau de popularité est au plus bas.
Le New York Times parle également de la colère des manifestants dirigée contre Emmanuel Macron. Le quotidien américain estime que cette colère « s’est intensifiée » après « le passage en force sur les réformes ». Quant à la Tribune de Genève, elle affirme que c’est Marine Le Pen, du Rassemblement national, qui bénéficiera de la crise du 49.3, car elle a su faire adopter une « attitude mesurée » et « ne pas faire d’obstruction parlementaire ».
Le président Emmanuel Macron espère passer l’obstacle et reprendre le fil du quinquennat en s’adressant à la population avec de nouvelles propositions de réforme, comme sur la santé, l’éducation et l’écologie, mais la tension reste vive dans toute la France.