Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a exprimé sa satisfaction après l’adoption de l’article en question au Sénat. Selon ses propos rapportés sur Public Sénat, il s’est réjoui de la confirmation de cette étape importante dans le processus législatif. Le ministre a souligné l’enjeu significatif de cette mesure pour l’ensemble des acteurs concernés, de par son impact sur le monde du travail et des entreprises. Cette déclaration reflète ainsi le consensus de la majorité gouvernementale autour de cette réforme. En effet, cette dernière suscite de nombreux débats et controverses, mais elle reste jugée nécessaire par le gouvernement pour faire face aux défis du marché de l’emploi actuel.
Mercredi 8 mars, en fin de soirée, le Sénat a adopté l’article 7, clé du projet de réforme des retraites. Ce vote repousse à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite. Le ministre du Travail a salué « un vote de responsabilité au Sénat », soulignant que cette réforme était nécessaire pour équilibrer le régime des retraites. La veille, la conférence des présidents a décidé de limiter à un orateur par groupe les prises de parole ainsi que les explications de vote sur l’article jusqu’à la fin de l’examen du projet de loi, ajoutant ainsi une nouvelle arme à l’arsenal pour accélérer la discussion.
La séance de mercredi a démarré sur une série de « rappels au règlement » de la gauche revenant sur les événements de la nuit. La majorité sénatoriale de droite avait en effet accéléré l’examen de l’article en activant plusieurs outils de procédure. Plusieurs sénateurs communistes, écologistes et socialistes ont notamment contesté l’application de l’irrecevabilité et défendu « le droit d’amendement ».
Malgré les arguments de l’opposition, le Sénat a adopté l’article 7 par 201 voix contre 115. Les sénateurs ont jusqu’à dimanche, minuit, pour examiner le texte avant qu’une quinzaine de parlementaires tentent de s’accorder sur une version définitive, lors d’une commission mixte paritaire, prévue le 15 mars. Patrick Kanner, reconnaissant que l’opposition s’est bien battue, a déclaré qu’il n’y avait pas de surprise et que l’article 7 aurait pu être changé, voire annulé, par d’autres mesures financières refusées par la droite.