Le dimanche 2 avril, un groupe de 184 personnes sélectionnées au hasard a présenté leur rapport concernant la fin de vie. Pendant trois mois, ils ont étudié le sujet de l’euthanasie et de l’aide au suicide. La plupart d’entre eux ont exprimé leur soutien à ces questions.
Dimanche 2 avril, 184 citoyens sélectionnés au hasard ont présenté leur rapport concernant la fin de vie, au sein de l’Hémicycle du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Pendant trois mois, ils ont échangé leurs réflexions et interrogé environ soixante experts. Les résultats sont les suivants : 76% des personnes sont favorables et 23% opposées, tant pour le suicide assisté que pour l’euthanasie. Un participant souligne que « l’élément crucial est avant tout la volonté du patient. Si celui-ci n’a pas clairement exprimé son souhait, d’une manière ou d’une autre, on ne peut pas envisager une aide active à la mort ».
Une procédure à suivre
Selon le rapport, la personne en phase terminale devrait soumettre une demande préalable à un médecin, observer un temps de réflexion, puis formuler une demande officielle. Si le patient est incapable de le faire, ses directives anticipées seront prioritaires, ou celles de la personne de confiance qu’il a désignée. L’aide active à la mort est déjà pratiquée dans plusieurs pays européens, tels que les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et l’Espagne. Lundi 2 avril, Emmanuel Macron recevra les membres de la convention citoyenne et décidera si leurs conclusions doivent être intégrées dans une nouvelle loi.