« L’auberge espagnole », « Les poupées russes », « Casse-tête chinois »… 21 années se sont écoulées depuis la sortie du premier épisode de cette saga, et Cédric Klapisch décide désormais de s’attaquer à une série intitulée « Salade grecque » qui donnera la vedette aux progénitures des protagonistes initiaux.
À Athènes, Xavier, ayant pour pseudonyme Romain Duris, ressent un petit coup de vieux. Vingt ans après L’Auberge espagnole, ses enfants suivent ses pas. L’aventure d’une colocation Erasmus version 2023, cette fois-ci sous forme de série. « Dans une série, on dispose de plus de temps pour développer les personnages (…) À la fin de l’épisode, il y a cette idée de donner envie au spectateur de continuer », explique Cédric Klapisch.
Une jeunesse en quête de repères
Le réalisateur continuera de traiter les sujets qui lui tiennent à cœur, comme la cohabitation. Depuis Le Péril jeune en 1994, le cinéaste a consacré sa carrière à une jeunesse en quête de repères : « Lorsqu’on a entre 20 et 30 ans, on se demande quel métier on va exercer, avec qui on va vivre. On se pose plein de questions, et c’est ce moment-là qui m’intéresse. » Pour Romain Duris, « Cédric a le talent d’être toujours à l’écoute de l’actualité. Il décrit une jeunesse plus engagée et consciente de l’époque dans laquelle elle grandit. » Environnement, aide aux réfugiés, les thématiques abordées sont différentes sans perdre la touche optimiste du réalisateur.