Lors d’une intervention sur France Inter, Raphaël Glucksman, élu européen de Place publique, exprime sa solidarité envers Laurent Berger. Ce dernier, secrétaire général de la CFDT, a critiqué mercredi dernier la « crise démocratique » liée à l’administration de la réforme des retraites.
« Nous sommes confrontés à une crise sociale et démocratique », a déclaré Raphaël Glucksmann, député européen Place publique, le vendredi 7 avril sur France Inter. Il approuve ainsi les propos de Laurent Berger, leader de la CFDT, qui a évoqué, mercredi, une « crise démocratique » en lien avec la réforme des retraites.
« Je ne saisis pas ce qu’Emmanuel Macron recherche en visant Laurent Berger lorsqu’il est en Chine », a exprimé Glucksmann, tandis que le Président français, en visite en Chine, a nié l’existence de cette crise démocratique. Glucksmann poursuit : « Heureusement que Laurent Berger est là, heureusement qu’il y a un leader syndical qui refuse de s’engager dans cette confrontation et qui, au lieu d’alimenter les tensions, œuvre pour apaiser la France. C’est ce dont nous avons besoin », a-t-il ajouté.
« Je n’arrive même plus à comprendre quelle est la position, quel est le but d’Emmanuel Macron. Est-ce d’attiser les tensions ? », s’interroge Raphaël Glucksmann. « En des temps de tensions extrêmes, avec l’inflation, la guerre en Europe, chaque dirigeant devrait être obsédé par l’idée de pacifier et réconcilier. Pourtant, nos gouvernants sont constamment dans la provocation et la recherche de conflits. Je trouve cela profondément irresponsable. »