Le président américain Donald Trump fait face à une convocation au tribunal pour une accusation d’achat du silence d’une actrice X en 2016. Cette inculpation marque une première pour un ancien président américain, et a suscité un certain remue-ménage dans la scène politique. Certains observateurs considèrent que cette affaire sert de tremplin pour la campagne de Trump dans l’élection à venir en 2024 pour l’investiture républicaine. Quelles seront les conséquences de cette inculpation pour l’homme d’affaires milliardaire? Nous devrons attendre les résultats du procès pour le savoir. En attendant, les yeux du monde sont tournés vers les tribunaux, alors que cette affaire sans précédent bouscule l’ordre établi dans la politique américaine.
Donald Trump convoqué au tribunal pour inculpation pénale
Donald Trump est le premier ancien président des États-Unis à être convoqué au tribunal pour une inculpation pénale. Le mardi 4 avril, il doit comparaître dans l’affaire Stormy Daniels. La justice le suspecte d’avoir acheté le silence de l’actrice pornographique avec qui il aurait eu une relation. Donald Trump aurait utilisé 130 000 dollars pour cette transaction, en la présentant comme une dépense de campagne, violant ainsi le code de financement électoral.
Un inculpé candidat à l’élection présidentielle républicaine de 2024
Malgré ces accusations, Donald Trump souhaite obtenir l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2024. Il était déjà le principal candidat avant d’être inculpé et est désormais le favori, selon de nombreux observateurs. Le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, semble ainsi lui avoir donné le plus grand coup de pouce de sa campagne.
Les élus républicains soutiennent Donald Trump
Les élus républicains sont unis derrière Donald Trump, que ses adversaires pour l’an prochain dénoncent pourtant sa mise en examen et crient au scandale politique. Côté Républicains, cinq sénateurs et 37 représentants se rangent derrière Donald Trump, qui passerait beaucoup de temps au téléphone avec deux élus de la Chambre où les Républicains sont désormais majoritaires. Jim Jordan, le président de la commission judiciaire, et Elise Stefanik, numéro trois du groupe, qu’il pousse à contre-attaquer en ouvrant des enquêtes sur Joe Biden et le procureur Alvin Bragg.