Suite à l’attaque de Jean-Baptiste Trogneux, huit individus âgés entre 16 et 35 ans ont été appréhendés. Cet incident s’est produit en marge d’un rassemblement ayant eu lieu lundi soir, après l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron sur la chaîne TF1.
« Une ligne rouge a clairement été franchie », a déclaré mardi 16 mai sur 42mag.fr, Laure Lavalette, porte-parole du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée et députée du Var. Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, a été agressé à Amiens lundi soir suite à l’interview d’Emmanuel Macron sur TF1, selon France Bleu Picardie. La députée a adressé un message sur Twitter pour exprimer son soutien à la victime et à sa famille.
« Il n’y a aucune justification en démocratie pour s’en prendre à des élus ou à leurs familles », affirme Laure Lavalette. « Nous condamnons ces violences, peu importe leur origine (…) pour que nous puissions vivre dans une démocratie apaisée, de tels comportements doivent être sévèrement punis. »
La députée pointe la responsabilité de La France insoumise et d’Emmanuel Macron
Pour expliquer le « climat délétère » qu’elle dénonce, Laure Lavalette fait référence au député LFI Thomas Portes « qui a joué au football avec un ballon à l’effigie de la tête du ministre du Travail » ou à son collègue Aurélien Saintoul, qui a traité Olivier Dussopt « d’assassin » en février dernier. Elle critique également « les députés insoumis qui filment les forces de l’ordre à 10 centimètres de leur visage, les provoquant lors de manifestations en espérant que la situation dégénère (…) La France insoumise est dans la surenchère permanente (…) et alimente la tension dans un contexte déjà difficile pour les Français. »
La porte-parole du RN cible également Emmanuel Macron, « qui ne comprend pas les Français et les méprise depuis six ans », ainsi que « les ministres qui ne rendent pas de comptes à la représentation nationale ». Cette situation engendre une « exaspération » générale. Pour Laure Lavalette, « il est urgent de faire baisser la pression », notamment en retirant la réforme des retraites, une loi « qui n’aurait jamais dû voir le jour ».