Terminé les contenants de yaourt, désormais les constructeurs de véhicules sans permis visent les jeunes. Ligier décide également de passer à l’électricité, selon le Président-Directeur Général François Ligier.
« Ce n’est pas parce que vous n’avez pas le permis de conduire que vous n’avez pas d’envies et de désirs », affirme François Ligier, PDG de la marque de voitures sans permis Ligier, le 4 mai sur 42mag.fr. Sa société a récemment lancé un modèle électrique, la Myli. « C’est le véhicule principal de nos clients, celui qui leur permet d’assurer leur quotidien, leur indépendance, leur autonomie », ajoute-t-il.
La clientèle des voitures sans permis a considérablement changé ces dernières années.
« Le retrait de permis n’est quasiment plus présent dans notre clientèle. », déclare François Ligier, PDG de Ligier, à 42mag.fr.
« Notre clientèle est traditionnellement plutôt âgée, plutôt rurale, qui a besoin de mobilité pour assumer son quotidien, aller au supermarché et chez le médecin, « , explique François Ligier. « À l’opposé, on a une nouvelle clientèle qui est beaucoup plus jeune. Car dès 14 ans en France, avec le permis AM qui se passe à l’auto-école – 8 heures de formation – vous pouvez conduire nos produits. Et donc, on a de plus en plus de parents qui confient à leur adolescent un véhicule à quatre roues pour assumer leur liberté là-aussi : aller au sport, à l’école, vivre leur vie d’adolescents. »
Un marché de niche
Les plus jeunes représentent désormais 45% des ventes de voitures sans permis de Ligier, selon leur PDG. « Une clientèle qui a démarré par l’Italie, puis la Scandinavie, et désormais la France », précise François Ligier.
La voiture sans permis reste un marché de niche avec 40 000 véhicules vendus par an en Europe, une goutte d’eau par rapport aux volumes réalisés par les constructeurs sur le marché européen avec plus de 11 millions d’immatriculations l’an dernier.