Il y a une décennie, en 2013, une personne a réussi à dérober la somme de 103 millions d’euros en bijoux du Carlton de Cannes (Alpes-Maritimes) lors d’un braquage. Cette affaire a été largement médiatisée, et depuis, le joaillier en question a décidé de se retourner contre l’hôtel impliqué dans ce vol. La justice a donc été saisie et doit donner sa décision finale sur cette affaire le jeudi 11 mai. Il est possible que l’issue de ce casse marque un tournant dans l’histoire de la justice française sur les vols à main armée dans les établissements hôteliers de luxe. Les enjeux sont donc importants pour toutes les parties concernées.
En 2013, le célèbre hôtel Carlton de Cannes a été le théâtre du plus important braquage de l’histoire française. Pour une valeur totale de 103 millions d’euros, 72 pièces de bijoux d’une rare beauté, créées par un joaillier israélien, ont été dérobées. Trois vigiles avaient sorti les bijoux d’un coffre situé à la réception et les avaient exposés dans une salle protégée par des vitres. Cependant, un homme armé avait observé leur manège depuis la rue et a profité d’une porte fenêtre étrangement déverrouillée pour s’emparer des bijoux en quelques secondes.
Depuis, on ignore toujours où se trouvent les bijoux volés ce jour-là. Toutefois, à l’époque déjà, on se demandait si la sécurité de l’hôtel n’avait pas failli. Un syndicaliste de l’établissement avait alors déploré l’absence de mesures préventives visant à renforcer la sécurité des lieux.
Le joaillier en question avait été indemnisé par son assureur, mais ce dernier avait ensuite entamé une action en justice contre la direction de l’hôtel Carlton pour défaut de protection. Le tribunal de Cannes a finalement tranché sur ce dossier, rendant compte des dysfonctionnements dans la sécurité de l’établissement.