L’ex-ministre en charge des Solidarités fait l’objet d’accusations de viol de la part de trois femmes. Le procureur de Paris avait lancé une investigation en juin 2022.
Le parlementaire Damien Abad a exprimé sa volonté d’être « favorable », mercredi 17 mai, à la levée de son immunité parlementaire. L’ancien ministre des Solidarités sous le gouvernement de la Première ministre Élisabeth Borne est accusé de viol par trois femmes, dont les témoignages ont été dévoilés par Mediapart. Le 27 juin 2022, le parquet de Paris avait ouvert une enquête sur les accusations de « tentative de viol ». Suite à cela, l’élu de l’Ain avait perdu son poste lors d’un remaniement le 4 juillet suivant.
« Je souhaite être entendu par la justice comme n’importe quel autre citoyen, quelles que soient les circonstances », a déclaré Damien Abad dans un communiqué. « J’ai toujours affirmé être à la disposition de la justice afin de pouvoir répondre aux questions des enquêteurs. Je me défendrai sans relâche pour prouver mon innocence et rétablir mon honneur. »
L’immunité parlementaire protège les parlementaires de toute mesure coercitive, telle que la garde à vue ou le contrôle judiciaire, mais ne les empêche pas d’être mis en examen. Le Bureau de l’Assemblée nationale, l’instance collégiale la plus élevée, devrait statuer prochainement sur la levée de l’immunité de Damien Abad, suite à une demande de la justice que le député soutient.