Mardi 9 mai, un tribunal civil de Manhattan, à New York aux États-Unis, a reconnu Donald Trump coupable d’agression sexuelle. Cette accusation avait été portée par une ancienne journaliste qui accusait l’ancien président américain de viol dans une cabine d’essayage d’un grand magasin new-yorkais en 1996. Cette décision de justice représente un nouveau scandale pour Donald Trump, déjà fragilisé par d’autres accusations d’agressions sexuelles. De nombreux observateurs sont désormais en attente des conséquences politiques et judiciaires de cette condamnation.
Dans une affaire qui aura duré deux semaines, Donald Trump a été reconnu responsable d’agression sexuelle. E. Jean Carroll, une ancienne journaliste, avait accusé l’ancien président américain de l’avoir violée dans une cabine d’essayage d’un grand magasin à New York, en 1996. Bien qu’elle ait aujourd’hui 79 ans, Carroll a quitté le palais de justice de Manhattan avec un large sourire, sans faire de déclaration.
Dans sa réaction à la décision prise par les neufs jurés qui étaient unanimes, Donald Trump a utilisé son compte Twitter pour rejeter les accusations. Il a tweeté : « Je n’ai absolument aucune idée de qui est cette femme. Ce verdict est une honte, c’est la suite de la plus grande chasse aux sorcières de tous les temps ». Toutefois, l’ancien président américain devra payer cinq millions de dollars à titre de compensation pour agression sexuelle et diffamation.
Sur le plan politique, cette décision pourrait avoir un impact sur les ambitions futures de Trump. Alors qu’il souhaiterait obtenir la Maison Blanche en 2024, cela pourrait devenir un obstacle pour lui. Les accusations portées contre lui ont déjà provoqué de fortes réactions du public.
En fin de compte, l’affaire Carroll a contribué à la polarisation de l’électorat américain. Les partisans de Trump le défendent et ont peu de foi dans les accusations portées contre lui, tandis que ses opposants y voient une validation de leurs préoccupations plus larges concernant son comportement envers les femmes. Dans tous les cas, cette affaire continuera certainement à faire couler de l’encre.