Il est âgé de 80 ans mais manie toujours le fouet comme aucun autre. Harrison Ford et le personnage d’Indiana Jones s’invitent à Cannes (Alpes-Maritimes), où sera dévoilé, le jeudi 18 mai, le cinquième et ultime épisode de la série, intitulé Indiana Jones et le Cadran de la destinée.
Le jeudi 18 mai au matin, la Croisette fredonne avec entrain la célèbre mélodie d’Indiana Jones, composée par John Williams. En ce jour, son influence se fait ressentir sur l’ensemble du festival, avec l’image de l’homme au chapeau et au fouet, un style que les fans de la saga ont pleinement adopté. « C’est un film qui m’a marqué pendant toute mon enfance, mon adolescence, que j’ai regardé des dizaines de fois, qui m’a aidé à apprendre l’anglais, et qui est bien plus qu’un simple divertissement », confie Delphine Rossini, une fan inconditionnelle d’Indiana Jones.
« C’est l’incarnation du héros »
Pendant 42 ans et à travers quatre films, le séduisant et charmant aventurier nous a fait voyager et vivre toutes sortes d’émotions. Peut-être inspiré du personnage de Tintin créé par Hergé, c’est grâce à George Lucas et Steven Spielberg que l’aventurier voit le jour en 1977. « C’est l’incarnation du héros et en plus, un personnage profondément attachant. Contrairement à James Bond qui est très sérieux, lui est plein de défauts. Il ne représente pas le héros idéal, donc on peut s’identifier à lui », analyse Patrice Girod, spécialiste de George Lucas et journaliste cinéma pour Starfix. Alors que 6 millions de Français s’étaient rués pour voir Les aventuriers de l’arche perdue au cinéma, tous éprouvent déjà une certaine nostalgie en pensant qu’Indie va bientôt devoir raccrocher son chapeau.