Le gouvernement cherche à renforcer la sécurité dans le monde numérique. Une proposition de loi est soumise le mercredi 10 mai en conseil des ministres. La journaliste Peggy Mauger fait le bilan sur le plateau du 12/13.
Le gouvernement souhaite mettre en place un filtre « anti-arnaques » sur Internet. Comment cela fonctionnerait-il ? Lors d’une tentative de fraude ou de l’envoi d’un lien suspect, « une fenêtre s’ouvrirait automatiquement » pour vous avertir d’un risque d’escroquerie, explique la journaliste Peggy Mauger, présente mercredi 10 mai sur le plateau du 12/13. Le site web ne serait pas bloqué, mais « vous sauriez qu’il est répertorié comme un site malveillant », poursuit-elle.
Une liste noire de sites frauduleux
Les fournisseurs d’accès à Internet et les navigateurs seraient chargés de diffuser ces messages, « sur la base d’une liste noire de sites frauduleux fournie par les autorités », ajoute Peggy Mauger. En 2022, 18 millions de Français se sont déclarés victimes d’une arnaque en ligne, avec une perte moyenne de 800 euros par victime, ce qui représente un préjudice total de 3,4 milliards d’euros. Le test commencera en septembre. Cette initiative est cependant critiquée, car, selon un expert, « si un site est identifié comme frauduleux, un nouveau sera créé dans la demi-heure qui suit ».