André, la chaîne de magasins de chaussures, a été contrainte de déclarer une cessation de paiement en février et depuis lors, elle a été sous redressement judiciaire. Plus récemment, elle est passée sous pavillon belge alors que la société Belge Spartoo a repris 21 de ses magasins, qui étaient auparavant au nombre de 49. Bien que cela puisse être considéré comme une lueur d’espoir pour l’entreprise, tous les employés ne seront pas maintenus en poste, car Spartoo ne prévoit pas de retenir tous les salariés. En vérité, le sort des employés dépendra de leur poste et de l’emplacement des magasins qui ont été repris. Cela sous-entend que de nombreux employés risquent de perdre leur emploi, si leur magasin fait partie des 28 magasins restants qui ne sont pas compris dans la vente.
La célèbre enseigne de chaussures André vient d’éviter la liquidation grâce à la reprise partielle de la société par une entreprise belge. Cette vente partielle entraîne la fermeture de la moitié des points de vente d’André, mais 119 salariés seront maintenus sur les 250 que compte l’entreprise. Une employée d’une boutique André en région parisienne se réjouit d’apprendre que sa boutique restera ouverte, mais elle reste inquiète pour l’avenir de l’entreprise qui est fragilisée depuis plusieurs années.
Depuis 40 ans, André est une entreprise reconnue dans son secteur, mais elle subit de plein fouet la concurrence des sites de vente en ligne et la crise sanitaire ainsi que la fermeture de ses magasins physiques. En 2020, Andrée est sauvée par son ancien PDG, mais les résultats de l’entreprise ne sont pas au rendez-vous. En février 2023, André est même placée en redressement judiciaire.
Les experts expliquent cela par le fait que la consommation de chaussures a baissé, et que les consommateurs se réorientent vers des produits plus tendances. L’entreprise André aurait perdu de sa désirabilité et ne serait plus en adéquation avec les attentes des consommateurs. Malgré les difficultés rencontrées, la vente partielle de la société est un soulagement pour les salariés et les clients qui redoutaient la liquidation de l’entreprise.