Mercredi 17 mai, lors de son procès en appel, l’ancien président de la république a été condamné à trois ans de prison, dont une année ferme dans l’affaire des écoutes. Cette affaire concerne une tentative présumée d’obtention d’informations sur une affaire en cours. La sentence a donc été prononcée, confirmant les accusations qui pesaient sur l’ancien chef d’État. Cependant, la peine prononcée suscite de nombreuses questions et réactions dans les médias et chez les citoyens. Le cas de l’ancien président continue en effet de diviser l’opinion publique.
Nicolas Sarkozy a été condamné mercredi 17 mai pour corruption active et trafic d’influence à trois ans de prison, dont un an ferme, ainsi que trois ans de privation de ses droits civiques. Il est également placé sous bracelet électronique. Après l’annonce de la sentence, l’avocate de l’ancien président, Maître Jacqueline Laffont, a déclaré que « cette décision me semble stupéfiante, elle est critiquable, contestable, en droit, en fait. Nous ne lâcherons pas ce combat-là, un combat juste, face à une décision particulièrement inique et injuste.”
Thierry Herzog, l’avocat de Nicolas Sarkozy, a également été condamné à la même peine. Les deux hommes ont déjà annoncé qu’ils feraient un pourvoi en cassation. Gilbert Azibert, juge monégasque pour corruption passive, a également été condamné à trois ans, dont un an ferme. Il a fourni des informations aux deux premiers condamnés sur l’affaire Bettencourt, en échange d’une hypothétique promotion.
Ces nouvelles condamnations s’ajoutent aux ennuis judiciaires déjà présents pour Nicolas Sarkozy. Il a déjà été condamné dans l’affaire Bygmalion. Dans l’ensemble, les différentes affaires judiciaires ont terni sa réputation, une situation qui s’aggrave encore aujourd’hui avec cette nouvelle condamnation.