Le mercredi 3 mai, le Conseil constitutionnel a une fois de plus rejeté l’idée d’un référendum d’initiative partagée sur la réforme des retraites, qui était espéré par l’opposition de gauche. Cette dernière n’est pas surprise par la décision et continue à être déterminée pour faire face à ce défi. Il y aura de nouvelles échéances à venir pour mobiliser l’opposition contre cette réforme. Cela se passera dans la rue, mais aussi à l’Assemblée nationale. Les opposants sont prêts à tout pour faire entendre leur voix et lutter contre cette réforme qui pourrait leur porter préjudice, selon eux. Le rejet du référendum d’initiative partagée n’est qu’une nouvelle étape dans leur combat. Ils ne se laisseront pas décourager facilement et persisteront dans leur action, quitte à adopter d’autres moyens pour atteindre leur objectif. Les enjeux sont donc importants pour l’opposition, qui espère bien obtenir gain de cause dans cette bataille contre la réforme des retraites.
Le Conseil constitutionnel a annoncé le mercredi 3 mai qu’il a rejeté la proposition de référendum d’initiative partagée (RIP). Ce n’est pas la première fois que la demande est rejetée pour le même motif; la proposition de loi n’était pas pertinente car elle ne concernait pas une réforme liée à la politique sociale. Arthur Delaporte, député PS du Calvados, a déclaré que l’opposition avait anticipé cette décision depuis quelques semaines, ajoutant que cela avait été un moyen de consulter les français sur la question.
Les opposants à la réforme des retraites doivent faire face à une nouvelle défaite. La mobilisation ne s’arrête pas, car de nouvelles actions et une journée de mobilisation sont prévues. Le 6 juin, l’intersyndicale organisera une journée de grève nationale pour exprimer son mécontentement. Par ailleurs, le groupe LIOT a soumis une proposition de loi qui sera examinée à l’Assemblée nationale le 8 juin pour abroger la réforme.