Le mercredi dernier, la cour d’appel de Paris a rendu une décision confirmant celle des juges de première instance dans l’affaire Bismuth. Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation : la corruption et le trafic d’influence. Il a été condamné à une peine de trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme. Les avocats de Sarkozy ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel auprès de la Cour de cassation. C’est une affaire de grande importance pour la France et qui a suscité beaucoup d’intérêt médiatique. S’il est définitivement condamné, Sarkozy deviendrait le deuxième président français à être incarcéré, après Jacques Chirac.
Christiane Taubira réagit à la condamnation en appel de l’ancien président Nicolas Sarkozy pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite « des écoutes ». La cour d’appel de Paris a confirmé la peine de trois ans de prison, dont un an ferme, prononcée en première instance dans ce dossier. Nicolas Sarkozy a décidé de se pourvoir en cassation.
Si certains responsables politiques de droite critiquent la décision de justice en la qualifiant d’humiliante pour Nicolas Sarkozy, Christiane Taubira place sa confiance dans les magistrats et les magistrates qui ont dû se baser sur des éléments de preuve pour prononcer cette peine. Elle fait également appel au professionnalisme des avocats qui peuvent reconnaître que certaines décisions de justice sont prises en fonction du droit, même si cela ne correspond pas à leurs arguments.
En somme, Christiane Taubira défend l’indépendance de la justice et sa capacité à juger en toute impartialité, sans subir les pressions de la part de responsables politiques ou de l’opinion publique. La décision de condamner Nicolas Sarkozy pour corruption et trafic d’influence est donc pour elle légitime et doit être respectée.