La cour d’appel de Paris a rendu son verdict dans l’affaire dite « des écoutes » en confirmant la décision des juges de première instance. Le jugement a entrainé une condamnation à trois ans de prison, dont un an ferme, pour les accusations de corruption et de trafic d’influence qui pesaient sur le prévenu. Cette décision n’a pas été prise à la légère, car les faits reprochés sont graves et ont des conséquences directes sur l’intégrité de la justice. La cour d’appel a donc pris ses responsabilités en veillant à ce que la justice soit rendue selon les principes qui la régissent. Cette affaire a donc été traitée avec la plus grande rigueur afin de s’assurer que la faute commise soit sanctionnée avec fermeté.
Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des « écoutes ». Le lendemain de sa condamnation, il a déclaré dans une interview accordée au journal Le Figaro qu’il se pourvoirait en cassation, car il estime qu’il n’a rien fait de condamnable et refuse de baisser les yeux. Il continue de clamer son innocence et se présente comme un combattant pour la vérité. Selon lui, les principes de la démocratie ont été bafoués.
Nicolas Sarkozy est le premier ancien président à être condamné à de la prison ferme, Jacques Chirac ayant été condamné en 2011 à deux ans de prison avec sursis dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Cependant, la cour d’appel de Paris n’a pas assorti sa décision d’une demande d’exécution provisoire de la peine, ce qui suspend l’exécution de la condamnation en attendant le pourvoi en cassation.