La capitale chinoise, Pékin, s’est imposée comme le plus grand exportateur d’automobiles au niveau international, en grande partie grâce à l’essor des voitures électriques.
Le constructeur chinois de voitures électriques BYD tente de séduire les clients français avec un événement réunissant une centaine d’invités soigneusement sélectionnés, où DJ et champagne coulent à flots. L’objectif est d’afficher les ambitions de la marque, qui ne sont pas cachées par son dirigeant chinois. Cependant, l’opinion des acheteurs potentiels est partagée quant à l’idée d’opter pour un véhicule chinois plutôt que français. Certains se montrent sceptiques en raison des questions concernant les droits de l’homme et la qualité de construction des produits chinois, tandis que d’autres sont prêts à franchir le pas si cela leur permet de réaliser des économies.
Les fabricants européens sont préoccupés
C’est d’ailleurs le prix qui a convaincu Didier Saignasith d’acheter une voiture BYD, pour un coût de 38 000 euros après déduction de l’aide gouvernementale. Le véhicule est équipé d’options diverses telles qu’une tablette ou la commande vocale. En seulement un an, la part des voitures électriques chinoises sur le marché français est passée de presque nulle à 6%, ce qui représente une progression spectaculaire. Cette tendance suscite l’inquiétude des constructeurs européens, qui pressent le gouvernement d’agir afin de protéger l’industrie automobile nationale face à cette nouvelle concurrence.