Les véhicules électriques gagnent en popularité, cependant, ils pourraient représenter un danger pour l’emploi. L’industrie française est en effet concernée par ces préoccupations.
Derrière une fabrique de Détroit aux États-Unis, des milliers d’emplois sont en danger. Un constructeur automobile français annonce un plan de départ volontaire pour financer son passage à l’électricité. Au total, 33 500 employés sont concernés. Peut-on craindre ce même genre d’annonces en Europe et en France ? À Valenciennes (Nord), où l’on fabrique des boîtes de vitesses, l’électrique constitue 20% de l’activité. « On va sûrement réduire les effectifs parce qu’il y a moins de travail sur l’électrique, surtout sur les boîtes de vitesse », explique un travailleur. « Moi, je n’ai pas envie de finir dehors. Si on me propose de finir sur l’électrique, je suis dans les premiers à y aller », ajoute un autre employé.
40% de main d’œuvre en moins pour l’électrique
D’après plusieurs études, la fabrication de véhicules électriques nécessiterait 40% de main d’œuvre en moins. Les moteurs thermiques requièrent 200 à 250 pièces contre seulement une cinquantaine pour les véhicules électriques. Néanmoins, des usines de production de batteries électriques commencent à émerger en France. Est-ce que cela créera de nouveaux emplois ?