La nuit du jeudi 29 juin s’annonce encore très mouvementée si l’on en croit les estimations des services d’ordre. 40 000 agents entre policiers et gendarmes ont été positionnés sur l’ensemble du pays en prévision de cette situation, trois jours après le décès tragique de Nahel, abattu par un fonctionnaire de police suite à une désobéissance aux ordres de celui-ci.
Dans le but de préserver les bus et les tramways des éventuelles attaques de manifestants, la région Île-de-France a choisi d’interrompre le service de transport à partir de 21 heures, jeudi 29 juin. En outre, le ministère de l’Intérieur a mis en place un dispositif de sécurité conséquent. Hugo Capelli, journaliste, couvre la situation en direct depuis la Place Beauvau. « Le gouvernement suit la situation avec une grande attention. Des mesures appropriées ont été prises pour endiguer une éventuelle escalade de tensions durant la nuit », précise-t-il.
Des instructions en faveur de l’apaisement
Le déploiement sécuritaire est substantiel. 40 000 membres des forces de l’ordre, incluant gendarmes et policiers, sont en alerte, « quatre fois plus nombreux que la nuit précédente », souligne le journaliste. Selon lui, « des instructions auraient été communiquées afin d’éviter l’aggravation de la situation, tels que limiter le travail de patrouille dans les zones sensibles, sauf en cas d’urgence, ou refréner l’utilisation de LBD en réponse à des provocations ». En outre, les unités d’élite de la police et de la gendarmerie, le RAID et le GIGN, sont prêtes à intervenir si nécessaire.