Une peine de 18 mois de prison avec sursis a été demandée pour l’ancien responsable de mission de l’Elysée, Alexandre Benalla. Il comparaît actuellement en appel pour des faits de violence survenus lors des manifestations du 1er mai 2018.
Une peine de 18 mois de prison avec sursis a été requise contre Alexandre Benalla, lors de son procès en appel pour les violences commises le 1er mai 2018. L’avocat général demande également une interdiction de port d’arme pendant 10 ans ainsi qu’une interdiction d’exercer dans la fonction publique pendant cinq ans (qualifiée ici de « peine facultative »).
Condamnation à un an de prison ferme en première instance
En septembre 2021, lors du premier procès, l’ancien collaborateur de l’Elysée avait été condamné à trois ans de prison, dont un ferme sous bracelet électronique, cinq ans d’interdiction d’occuper un emploi public et une interdiction de port d’arme pendant 10 ans.
En outre, une peine de 12 mois de prison avec sursis et une interdiction de port d’arme pendant 15 ans ont été requises contre son ami Vincent Crase, réserviste de la gendarmerie au moment des faits. Tous deux sont accusés d’avoir violenté cinq personnes en tentant de les interpeller lors de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris, alors qu’ils n’étaient présents qu’en tant qu' »observateurs ».