Les 22 et 23 juin, un rassemblement des acteurs majeurs de la finance internationale a eu lieu à Paris. Les nations du Sud réclament la mise en place de mesures tangibles, en particulier concernant la transformation du secteur de l’énergie.
Combattre le changement climatique et la pauvreté dans le monde est un défi majeur. « Il est essentiel de réformer en profondeur la gouvernance de l’architecture financière internationale afin qu’elle devienne plus efficace, plus juste et plus adaptée au monde actuel », a déclaré Emmanuel Macron lors du sommet de la finance mondiale le 23 juin dernier. Une feuille de route a été mise en place, fruit d’une volonté partagée de ne plus accentuer le fossé entre le Nord et le Sud.
Lula, le président brésilien, appelle à une révolution institutionnelle
Le Sénégal recevra 2,5 milliards d’euros pour sa transition énergétique, tandis que la dette de la Zambie fera l’objet d’une restructuration. Ce mécanisme pourrait également être appliqué sous peu au Ghana. Cependant, certains dirigeants souhaitent aller au-delà en mettant en œuvre une révolution institutionnelle. « Si nous ne changeons pas les institutions, le monde ne changera pas », a prévenu le président Lula. Les pays du Sud réclament des mesures concrètes. L’une des priorités pour l’Afrique est la construction d’infrastructures énergétiques.