Plus de 5 000 bâtiments ont été endommagés lors du séisme de juin et le coût des réparations pourrait atteindre 350 millions d’euros, a-t-on appris.
Le coût de la tremblement de terre qui a frappé la France le mois dernier pourrait atteindre 350 millions d’euros, selon de nouveaux chiffres.
L’estimation et rapport de dégâts vient de la compagnie d’assurance publique la Caisse centrale de réassurance (RCC).
Il a également déclaré qu’il prendrait en charge « au moins la moitié » du coût.
Le séisme a frappé l’ouest de la France le 16 juin à 18h38. Son épicentre était dans la commune de Cram-Chaban, entre La Rochelle et Niort.
Réseaux nationaux de surveillance des tremblements de terre le Réseau national de surveillance sismique (Renass) et le Bureau central sismologique français (BCSF) a estimé sa magnitude à 5,3-5,8 sur l’échelle de Richter.
Il y a eu une trentaine de répliques dans les trois jours qui ont suivi. Le séisme a été le plus violent de la région au cours des 50 dernières années, depuis un séisme de magnitude similaire à Oléron en 1972.
Le CCR a déclaré que le séisme était le plus violent sur toute la France depuis celui du Teil en 2019.
Dommages structurels
Les estimations suggèrent que plus de 5 000 bâtiments ont été touchés, dont plusieurs centaines ont subi de graves dommages.
Dans un communiqué, le CCR a déclaré : « Dans les communes touchées, plusieurs bâtiments ont été endommagés d’un point de vue structurel, avec des cheminées et même des murs qui se sont effondrés ».
Les communes concernées sont quatre en Charente-Maritime (La Laigne, Cram-Chabran, Courçon-d’Aunis et Benon), et trois en Deux-Sèvres (Mauzé-sur-le-Mignon, Saint-Hilaire-La-Palud, et Niort).
Le CCR a indiqué que le coût des dégâts serait « progressivement réévalué en fonction des travaux post-séisme qui se déroulent ».
La nouvelle estimation intervient après que le cabinet d’experts en assurance Saretec a initialement estimé le coût entre 150 et 200 millions d’euros.