Deux mois et demi se sont écoulés depuis la disparition de Karine Esquivillon, mais les enquêteurs ne sont toujours pas convaincus par la version de son mari, Michel Pialle. Ce dernier prétend que sa femme est partie de Vendée de son propre chef. Cependant, les autorités ont des doutes quant à cette explication.
Vendredi 16 juin, avant 8h30, Michel Pialle est sorti libre de la gendarmerie de La Roche-sur-Yon (Vendée) ou il a été conduit devant le juge d’instruction. Les enquêteurs le questionnent pour déterminer s’il est impliqué dans la possible disparition, séquestration, voire meurtre de sa femme, Karine Esquivillon. Son avocat, Maître Antoine Ory, affirme que Pialle maintient son innocence et qu’il n’a rien à se reprocher. « Il est combatif. […] Il est sur la même ligne que depuis le départ, il dit ce qu’il a toujours dit », déclare l’avocat.
Le téléphone, un élément troublant
Pialle a toujours affirmé que sa femme était partie de son plein gré de Vendée. Cela fait maintenant deux mois et demi. Il prétend même avoir reçu quelques SMS de sa part, tout comme ses trois enfants. Cependant, les enquêteurs ont découvert que le téléphone de Karine Esquivillon n’a jamais quitté les limites de son village. Les proches de la femme, qui la décrivent comme heureuse, ont des doutes. Sa sœur affirme qu’elle a du mal à croire la version de Michel Pialle, qui est déjà connu de la justice pour des affaires financières.