Le présentateur est actuellement en procès pour deux chefs d’accusation distincts. Le premier, le harcèlement sexuel dont aurait été victime un jeune comédien, est extrêmement grave et pourrait entraîner des conséquences désastreuses pour l’accusé. Le second, un travail dissimulé, est également une infraction grave qui pourrait également avoir des répercussions importantes sur la réputation de l’animateur. Chacun de ces chefs d’accusation doit être traité de manière appropriée, afin de garantir que la vérité est révélée et que justice soit rendue pour les parties concernées.
Jean-Marc Morandini, animateur de télévision, a été jugé ce mardi pour harcèlement sexuel d’un jeune comédien et pour travail dissimulé de cinq personnes travaillant dans sa société de production. Le parquet de Paris a requis une peine de six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans pour l’animateur, ainsi qu’une amende de 10 000 euros, une obligation de soins et une indemnisation de la victime. Pour la société de production « Ne zappez pas ! production », qui a également été impliquée dans cette affaire, le parquet demande une amende de 50 000 euros et l’obligation de diffuser un message sur la condamnation sur des sites de casting et dans la presse.
Le procès de Jean-Marc Morandini s’ouvre sur deux journées devant le tribunal judiciaire de Paris. Les poursuites concernent le tournage, entre juin et septembre 2015, d’une web-série appelée « Les Faucons », dont l’animateur était le producteur. Les acteurs de la série étaient des jeunes comédiens âgés de 19 à 26 ans, à qui Jean-Marc Morandini aurait encouragé de s’exhiber nus lors des castings. Dans un faux nom, Catherine Leclerc, qui n’était en réalité que l’animateur lui-même, aurait envoyé des courriels insistant pour que les acteurs envoient des vidéos d’eux nus, se masturbant parfois avec des éjaculations.
Le parquet demande également que des mesures soient prises pour obliger la société de production à informer sur la condamnation de Jean-Marc Morandini, et que l’animateur soit soumis à une obligation de soins.