Cela vient après la tentative du gouvernement d’annuler la mise en œuvre des contrôles l’année dernière
La France doit introduire des contrôles techniques obligatoires pour les motos d’ici le 1er août.
Le changement de loi affectera tous les modèles à deux roues de 125 cm3 ou plus.
Elle verra ces véhicules soumis à des contrôles de sécurité similaires à ceux contrôle technique pour les voitures.
Elle intervient après la plus haute juridiction administrative de France, la Conseil d’Étatjeudi 1er juin, a déclaré au gouvernement qu’il disposait de deux mois pour mettre en œuvre les règles.
Cela a conduit le ministre français des Transports, Clément Beaune, à organiser à la hâte une conférence de presse sur la question.
Le gouvernement appliquera « bien entendu la décision du Conseil d’Etat, » il a dit.
« Dans les prochains jours, le calendrier et les modalités du contrôle technique » seront rendus publics, a-t-il ajouté.
Le décret initial d’août 2021 visant à mettre en place des inspections obligatoires pour les véhicules à deux et trois roues d’ici le début de 2023 a été abrogé par le gouvernement en juillet 2022.
Il a été rétabli en octobre par le Conseil d’Étatqui a déclaré que son abrogation par le gouvernement était « illégale ».
Points de vue divergents sur les contrôles de sécurité
Il existe des points de vue divergents sur la mise en œuvre des tests.
Deux associations – Respire et Ras Le Scoot – ont été en première ligne pour pétitionner le Conseil d’État renverser l’abrogation du gouvernement.
Comme son nom l’indique, certains défenseurs de la loi y voient un moyen d’améliorer la qualité de l’air, en particulier dans les villes.
D’autres considèrent les inspections comme un moyen d’accroître la sécurité routière pour les conducteurs de voitures et de motos, ainsi que pour les piétons.
De nombreux motocyclistes, cependant, s’indignent des tests introduits.
Après l’annulation de l’interdiction du gouvernement, les motards ont organisé des manifestations dans les villes françaises en novembre dernier manifester leur opposition au projet de loi.
La mise en œuvre rapide des tests suscite également des inquiétudes.
« Comme les centres de contrôle technique ne sont pas forcément prêts, ça va être mis en place à la va-vite, et nous sommes inquiets », a déclaré Céline Aubrun, coordinatrice du bureau national du Fédération française des motards en colère (Fédération Française des Motards en Colère).
On ne sait pas encore exactement quels tests seront nécessaires.