Le représentant officiel du gouvernement pour les affaires urbaines et de l’habitat parle d’un « nombre considérable d’infrastructures publiques qui ont subi des attaques ».
Olivier Klein, Ministre délégué à la Ville et au Logement, a déclaré le vendredi 30 juin sur France Inter que la situation s’était probablement empirée lors de la troisième nuit de tensions urbaines consécutives à la disparition de Nahel.
Le ministre a précisé que la violence avait atteint un niveau plus élevé par rapport à la nuit précédente concernant les nombreuses attaques de bâtiments et la mobilisation importante en réponse de la part des forces de l’ordre, des fonctionnaires et des élus locaux. Plusieurs bâtiments publics ont été la cible d’actes destructeurs, incluant des mairies, des postes de police municipale, des commissariats, et même des commerces ont été victimes de pillages.
Olivier Klein a souligné qu’aucun motif ne peut justifier la violence. Il a insisté sur le fait qu’il comprend la colère qui l’anime mais que les déclarations du Président de la République, du Premier Ministre et les siennes propres en soutien à la famille de Nahel sont appropriées et que la justice est en cours de traitement.
Face à cette situation, le ministre a appelé à un retour au calme, pour préserver la quiétude au sein de la République et plus particulièrement des quartiers populaires, qui ne finiront que par souffrir d’une telle situation. Il est essentiel d’éviter l’éventualité d’un nouvel incident. Dégrader les équipements de proximité tels que les bibliothèques et les écoles, c’est porter atteinte à l’éducation et l’accès à la culture, qui sont les véritables atouts de ces quartiers.